Deux bons gaillards, dont l'un était
de mon sang, étaient restés là, hagards, mais néanmoins prompts à
réagir au moindre mouvement !
Cela tombait bien, j'avais touché au
bourbon, costaud, s'il en ait, afin de les abreuver d'un film que
l'on pourrait qualifier de roi du splatter movie :
Braindead !!!!
Braindead, c'est l'oeuvre d'un artiste aujourd'hui
reconnu... En l'occurrence, Peter Jackson, père entre autre de
l'adaptation colossale de « Lords of the Rings », qui
titille ma fibre de culture celtique !
Ce petit filou avait déjà éveillé
ma curiosité en réalisant à l'époque l'excellent « Bad
Taste », bric-à-brac de film de zombie-extra-terrestre
totalement barré (et pourtant, je n'en étais qu'à ma deuxième
pinte!) Le film était bigrement inventif, filmé avec trois shillings, mais
qui t'en rendais au moins dix au visionnage !
Effectivement, au détour des scènes
d'introduction des personnages, on découvre le « supposé »
puceau qui vit chez sa mère castratrice, la future déflorée
« Paquita »...
Cela aurait pu se terminer là,
seulement, vous auriez été déçu, nom d'un raton ?
Moi aussi.
Mais, que nenni, détrompe-toi, jeune
pilier de comptoir ! Bien avant ces futurs roucoulades, le pitch du scénario se laisse déguster... Il se laisse déguster aussi bien que les longues litanies du jeune Fletcher, qui raconte au comptoir, totalement ivre, qu'il est la réincarnation de Saint Patrick, Bioman et Zardoz...
Un singe - rat aura, entre temps, fait son apparition . Capturé à Sumatra, et retenu dans un zoo, le bougre se met soudainement à violer des petits singes...Hey, mollo, c'est pas moi qui fait le scénario, ok? Il aura par là-même mordu la maman de notre héros, venu se dégourdir les esgourdes au son des cris de singes et de perroquets...
Un singe - rat aura, entre temps, fait son apparition . Capturé à Sumatra, et retenu dans un zoo, le bougre se met soudainement à violer des petits singes...Hey, mollo, c'est pas moi qui fait le scénario, ok? Il aura par là-même mordu la maman de notre héros, venu se dégourdir les esgourdes au son des cris de singes et de perroquets...
Celle-ci, pris d'une rage sans nom,
partira dans une quête, celle de réduire tout son entourage en
avaleur de Guinness à outrance, ou autrement dit... de Zombies !
A partir de là, il faut avoir
l'estomac bien accroché !!
Dîner carnivore, engloutissement de
clebs, scène d'arrachage de torse dans un cimetière avec un prêtre
adepte du Kung-Fu (« Au nom du Seigneur, je vous botte le
cul!! »), promenade de bébé-zombie dans le parc, qui finit en
pugilat, encouragé par un poivrot sortant de notre Pub, j'en passe
et des meilleures...
Souvenez-vous, à cet instant de mes deux piliers de comptoir. Ces fiers
représentants du Pub, encore avec moi en cet instant, pourtant des
durs-à-cuire, se sont retrouvés à vider tripes et
boyaux... L'un dans le lavabo, l'autre à l'entrée de l'établissement
devant le festival grand-guignolesque qu'est la scène finale du
film, ode pure et simple à la boucherie... ou à la
tondeuse....comprenne qui pourra.
Pour terminer, et parce que j'étais
encore le seul debout à la vision du générique de fin, je vous
conseille ( pour une fois, et Dieu sait que cela me fait mal, étant
d'origine irlandaise!) de regarder ce film en version française. Le doublage est franchement exagéré, et donc, beaucoup plus fun, et
donne lieu à des répliques inexistantes de la version d'origine, du
genre : « j'ai des amis pédophiles très bien
placés ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire