vendredi 28 novembre 2014

Rap du Québec t'bernac' !



Si il y a bien un pays qu'on a pas encore évoqué dans ce blog, c'est le Canada. Et pourtant, c'est certainement un des plus grands fournisseurs de clients du O'kulte. Il faut dire que nous avons beaucoup de points en commun avec ces castors bûcherons et barbus comme un pélerin de Saint-Jacques de Compostelle...

La franche camaraderie et surtout l'amour du pêché alcoolisé... Il faut dire qu'il en faut des litres de houblon pour oublier  le froid polaire qu'il fait chez eux. Certains d'entre eux n'hésitent pas à venir chercher un peu de douceur dans nos belles contrées vertes et ventées...

On s'entend si bien qu'on conclue quelques deals entre bartenders ...Le mois dernier, nous leur avons livrer en urgence quelques fûts de notre meilleur malt ambré pour Thanksgiving... En contrepartie, Hubert Durant, un castor aussi roublard que je suis alcoolique, m'a demandé un service... Un de ses cousins était producteur de musique, de rap plus précisément... Faut dire que ce n'est pas le style usité entre nos murs, la dernière fois qu'on a essayé d'en passer, j'ai failli me prendre un tabouret à travers le museau...

Mais une amitié est une amitié au O'kulte et j'ai tenu à honorer cela... Si seulement j'avais su... Nous avons eut le droit à un concert d'une certaine GI Jane et d'un certain GI Joe. Au-delà de leurs noms très originaux... le néant... des paroles insipides... des dégaines de rappeurs alcooliques devant un lidl... Les pauvres n'ont tellement pas tenu la route qu'il a fallu coupé court au bout de 5 minutes... Ça a été suffisant pour que mes pauvres oreilles de rongeurs soient polluées par cette ignominie...



C'était encore pire qu'une cornemuse enrhumée par l'humidité... Je crois qu'à l'avenir, je m'engagerais à ne faire importer du Canada que du sirop d’Érable...

Christine Boutin, la nymphomane...


Le principe d'un pub, c'est le brassage social ! Ici, on vient de tous les horizons et on se pinte le museau entre ouvrier et pdg, chômeur et retraité... Les discussions politiques vont évidemment de bon train entre deux verres de whisky single malt !

Ici, en Irlande, les hommes politiques sont tellement alcoolisés qu'on les met tous  dans le même sac à vin... La diversité politique au pays des grenouilles nous permet d'avoir plus de choix... Parmi tous les clowns politicards, aussi menteurs que ma moustache est fournie, il y en une sur qui on aime bien pavoiser pendant des heures... Une certaine Christine Boutin...

Bon dieu, celle-ci a une tête à boire des rasades de fonds de cuves des plus boisées... Elle serait une des rares survivantes du mouvement politique chrétien et aurait quelques idées bien inspirées des plus fidèles fervents du seigneur...

Ici, le petit jésus, on le trouve dans la bière, et après quelques pintes , on peut même parler à la sainte vierge ! Faut dire que l'arrière sale du O'kulte a servi à quelques dépucelages de moustaches des plus fidèles grenouilles de bénitier de la ville de Raccoon City !


Quelle drôle de tête nous avons fait quand nous avons appris que l'un de ses femmes aux cuisses légères aurait pu être madame Boutin....

Voila t'y pas que cette fidèle servante du saint-père avoue avoir la cuisse bien légère ( article )... Quand on a lu cette information dans le Raccoonews, on a failli en avaler de travers notre bon whisky...

Comme quoi l'adage qu'il faudrait mieux se fier au Bon Dieu qu'à ses seins n'est pas applicable tout le temps...






Tu bois ou je te tape !




Les seules violences qu'il y a eut au O'kulte ont été d'ordre minime. Quelques mâchoires cassées, dues à quelques pintes trop corsées. Quelques cranes d'artistes fracturés après un concert raté. Quelques poils de moustaches arrachés après des rixes d'open bar avec la maréchaussée. A part ça, l'ambiance est plutôt bon enfant et les conversations sont propices aux confessions ratonnes des plus beaux acabits...

Cependant, si il y a bien un problème qu'il n'y a jamais eut au pub, c'est le service d'alcool. Ici, le client sait qu'il repartira avec quelques grammes d'alcool dans le sang et dans le museau ! Les boissons non alcoolisées c'est en face, dans les bars à castors frigides qui tournent déjà de l’œil au bout de leur deuxième panaché !

Ici on ne pousse pas à la consommation, les clients savent déjà ce qui les attendent , houblon ou malt bien corsés, à chacun de choisir son guêpier !

L'autre soir, un bon ami breton à nous, un certain Yann Ratonnec'h, est venu nous raconter une histoire qui ne manque pas de sel ! Un de ses amis s'est littéralement fait frappé pour avoir refuser de partager un verre alcoolisé avec son voisin de pallier. Au final, il s'est fait battre le crâne à coups de balai... ( article )


Encore un qui a refusé le verre de l'amitié !

Les seuls coups de balais qu'on a mis au O'kulte, c'était pour chasser les rats un peu trop sales et malveillants... Nous savions déjà que nos amis bretons vendraient leurs âmes pour quelques pintes aux coloris dorés... Mais après cette histoire, on va certainement les fouiller à l'entrée du pub, on est jamais trop prudents...








http://www.ouest-france.fr/violences-rennes-il-frappe-un-voisin-qui-refuse-de-boire-de-lalcool-3005001

samedi 22 novembre 2014

La chanson du muet ...



La scène du O'kulte est une scène qu'on pourrait qualifier... comment dire... d'alternative... Faut dire que très souvent, les clients sont tellement ronds comme des queues de ratons qu'ils en oublient d'écouter.

C'est pour ça qu'on tente pas mal d'expériences insolites, on a déjà testé le guitariste manchot, la danseuse rock aveugle... Mais quand ce mystérieux producteur péruvien s'est amené au comptoir et m'a parlé du concept de chanteur muet, j'avoue que mes pauvres moustaches m'en sont tombées...

J'étais pas très chaud pour l'idée, mais le type savait convaincre. A peine ais-je commencer à remuer un léger museau de désapprobation que le type a sorti une mallette... Faut dire qu'avec la dernière soirée rugby qui a finit avec une mêlée entre les clients et la maréchaussée, j'avais besoin de quelques menus moyens afin de réparer les chaises cassées et autres verres brisés... 

Vous le croirez ou non, le concert a été programmé un premier avril... Et c'était pourtant pas une blague... Le type a tellement fait un four que j'ai réalisé mon plus mauvais chiffre d'affaire de la saison... Le pari était risqué, le type chantait aussi bien que l'oncle Alfred qui a perdu son dentier dans les toilettes du pub depuis plus de 20 ans, et qui ne l'a jamais retrouvé...



Du coup la mallette gentiment offerte par ce producteur véreux a servi à combler le déficit. Depuis cette soirée, je suis toujours en recherche de fonds, j'hésite un peu en ce moment, un producteur m'a proposé un danseur de break dance atteint de parkinson... 

Agence matrimoniale et culs bénis





Au O'kulte, on respecte les traditions. Une pinte de whisky, cul-sec, pour les baptêmes, une danse irlandaise sur le comptoir pour les mariages ! Etant donné que les couples ratons se font et se défont aussi vite que la tireuse à bière fonctionne, le pauvre promontoire n'en finit plus de souffrir. Le plus drôle, c'était quand le gros Barney, le vieil alcoolique de Raccoon city, s'est mis à danser pour son propre mariage. Mes bonnes vieilles machines, datant de l'avant révolution ratonne,ont rendu l'âme... Le pauvre bar était inondé d'un doux nectar de houblon, tant de bonne bière gâchée...

Justement, en parlant de tradition, une mangouste venu tout droit des plaines africaines, m'en a raconté une belle la semaine dernière. Entre deux gorgées d'une bière à la banane ( véridique ) ramenée de ses contrées, elle m'a évoqué cette drôle d'histoire kényane.. Un cureton, surement en manque après toutes ces décennies d'abstinence, s'est mis à embrasser les fesses de ses plus fidèles grenouilles de bénitier... (article). Tout ceci afin d'assurer à ces dernières la trouvaille prochaine d'un mari aimant...



La dernière fois que le curé de Raccoon City a tenté de faire ça, il s'est retrouvé au fond du bar à se faire ratoner le museau par les maris de ces dernières...

Quand je vous dit que le monde tourne en queue de castor... Je comprends tout de même mieux l'expression cul béni maintenant...

vendredi 21 novembre 2014

Le retour du slip tueur...



" Tu vas voir, cette cuvée là, elle te fera faire n'importe quoi ! ''

C'est ce que m'a dit le fournisseur quand il m'a apporté une bouteille de sa dernière cuvée. Surnommé '' l'enfer des tourbes ratonnes '', ce whisky de 10 ans d'âge avait la particularité de faire tourner la tête des plus solides éponges à alcool du comté...

J'ai décidé de tester les dires de mon fournisseur sur le fier gaillard, Charles O'Pity... Un de mes plus fidèles piliers de comptoir qui peut avaler des litres de ce chaleureux nectar sans sourciller... A peine eut-il avalé deux gorgées, que le pauvre s'est mis à quatre pattes et à commencer à hurler à la mort... Ca aurait pu être drôle si ce dernier ne s'était pas mis à ronger comme un os les pattes du chef de la maréchaussée venu se détendre accompagné d'une pinte blonde... Le pauvre, c'était sa première nuit en cellule de dégrisement...

Intimement, même si j'aime et adore les nectars à haute fermentation, j'espérais quand même que ce whisky de l'enfer ne serait pas commercialisé... C'était peine perdu, des le lendemain, dans les allées du Raccoonmarket, je retrouve le breuvage posé entre du gin et de la vodka... Les premières histoires sordides n'ont mises que peu de temps afin de pointer le bout de leur nez...


En Oklahoma, au pays des Yankees, un homme ayant trop abusé de ce dangereux breuvage, aurait tué son beau père... avec son slip... (article)

Le pauvre est mort d’asphyxie et d'un traumatisme crânien... Même lors des plus belles ratonneries alcoolisées dans mon bar, j'ai jamais vu pareille chose... A moins qu'on reparle du concours de saut en slip kangourou de la semaine dernière...

Monde tabou ou monde perdu ?





Il y a trois types de types ronds comme des queues de castor :

- Le relou, celui qui va te raconter sa vie et refaire le monde jusqu'à user au plus profond de ton ouïe fine de rongeur...

- Le sympathique , celui qui rigole et qui fait des choses tellement surprenantes que ca en fait vriller ma moustache de raton...

- Les violents, les meilleurs amis de la maréchaussée... Ceux qui tirent les gendarmes de leurs beuveries au poste de police...

Et bien, le type dont je vais vous parler fait partie de la première catégorie. Bien évidemment, il n'y a rien d'étonnant à cela... l'étrange personnage vient du pays  des grenouilles... Là où on aime bien se vanter de ses exploits personnels à en faire pâlir le plus fier des castors...

Ce client s'appelait Cyril, le pauvre tenait aussi bien l'alcool qu'une jouvencelle lors de sa première surprise party... Rien qu'une petite pinte de notre plus bonne cuvée et voici que les litanies plaintives ont commencé... Le mec nous racontait que le monde était tabou et qu'il ne savait pas à quel jeu notre bonne vieille terre jouait... Au bout de cinq minutes j'ai lâché l'affaire...




Blessé dans sa fierté, cette outre sur pattes s'est empressée d'aller saisir le micro de la scène pour hurler à la mort ce qu'il venait de nous raconter... Mes pauvre oreilles de raton n'avaient pas autant souffert depuis le mariage de ma sœur au moment des chanteurs à la croix de bois...

Finalement, la maréchaussée n'a même pas eut à intervenir... Sitôt les premières horreurs chantées, une chaise à volé à travers la pièce pour atterrir directement sur son crâne... Le pauvre ne s'en est malheureusement pas remis... Encore une âme déchu dans les allées glauques et poussiéreuses de l'hôpital psychiatrique de Raccoon city... Et comme pour beaucoup de cas désespérés, on lui a soumis une nouvelle forme de thérapie, la chanson...


vendredi 14 novembre 2014

Papa Ikea





Mes relations avec mon ancienne belle-mère ratonne n'étaient pas d'un poil très luisant... Il faut dire qu'elle n'a certainement pas du apprécier le jour où on a lancé un concours de fléchettes sur une de ses photos au pub. Avec sa carrure de routier, son odeur de bois défraîchi et sa délicatesse, j'aimais l'appeler '' le bahut breton '' ... Quand j'ai eu vent de cette sinistre  histoire, j'ai tout de suite eu une pensée émue envers elle...

Dans nos belles contrées anglo-saxonnes, un sadique n'a pas trouvé mieux que de tuer son père, de le démembrer et de le transformer en meuble de télévision... (article)


C'est Martin Shamrocks, un écureuil fidèle qui nous a raconté ça à l'happy hour d'hier soir... J'ai du sortir quelques serpillières encore humides afin d'éponger les quelques renvois gastriques succédant à cette histoire... Tant de bon whiskys gâchés...

Il n'empêche que désormais, je regarde ma nouvelle belle-mère avec un oeil de rongeur nouveau... Il me manque justement quelques fûts pour la nouvelle cuvée de " Raccoon Beer ''...


dimanche 9 novembre 2014

Un whiskey posey !




Dans mon bar, on est tolérants ! On reçoit tous types de clients... Du cadre blasé à l'ouvrier acculé en passant par le chômeur longue durée , la bière ambrée sait rassembler. Cependant, il y a tout de même un client qui a réussi à nous faire vriller les moustaches !

C'était un soir de juillet comme un autre. Le bruit de la tireuse se faisait discrète dans un tonnerre de claquements de pintes et de chants de l'amitié. Mais, soudainement, un silence de mouche s'est fait entendre, on entendait presque la mousse de la dernière pinte servie, encore frétiller. Une espèce de rongeur déguisé comme un sapin de Noel s'est approché du comptoir. On avait jamais vu pareil accoutrement depuis le baptême de ma filleule loutre, où le curé s'était déguisé en vierge Marie pour faire son coming-out !



Le type, l'air suffisant comme un raton poltron s'est approché de mon bar et m'a sorti '' Hey , maintenant que je suis posey, sert moi un whiskey ! '' ... Je n'avais jamais entendu langage si étrange, hormis les soirs de pintage musclé de museaux !

Vu qu'il avait l'air d'avoir une queue de raton aussi grosse que sa bouche, je lui ai servi un fond de fut bien corsé pour vite m'en débarrasser. Le type n'a pas supporté le choc, il s'est mis à hurler SWAG SWAG pendant une minute et a fini par faire un malaise en plein milieu du bar... Il était tellement percé de partout que personne n'a osé s'en approcher par peur de s'attraper une hépatite...

Finalement les secours sont arrivés à temps et le type a finalement rejoint les rangs de l'asile psychiatrique de Raccoon City. Un choc alcoolisé trop rude pour le jeune pré-pubère... Pour le guérir, ils ont décidé de le mettre à la musique... Je ne sais pas si ça a franchement été une bonne idée...



Adrien Brody, champignons hallucinogènes et whisky !



Au O'kulte, on accueille pas uniquement des piliers de comptoirs locaux, venus noyer leurs solitudes dans quelques douces amertumes ambrées... Mais il arrive aussi qu'on accueille des stars, venus se tapir au creux de notre belle Irlande pour y chercher un repos loin de toutes ces starlettes se pavanant dans leurs beaux poils de raton... L'homme est entré, emmitouflé dans un caban noir qui raclait les mousses de bières qui traînaient au sol. L'étrange personnage avait l'air assez soucieux de ne pas se montrer... Il s'est alors mis à me répéter plusieurs fois de suite '' pianiste, pianiste, pianiste... ''



" Comment ça pianiste ? Si tu veux venir jouer au fond du pub, sur le vieux piano rouillé par le houblon, faut revenir demain soir ! ''

Nom d'un raton, c'est alors que l'inconnu s'est défait de sa cape. Je me souviens encore de son museau, il était immense... Aussi grand que ce vieux castor d' O'Gollup , qui a les poils de moustache qui servent de balai les soirs de grande beuverie...

Avec le tintamarre ambiant, je n'ai pas su distinguer son nom. Il disait qu'il s'appelait Brodé, Broderie ou un truc dans le genre. Tiens, je ne savais pas que bosser dans le textile faisait autant fureur au pays des bisons ricains... Le type avait l'air  anxieux, il voulait trouver refuge au sein du pub pour fuir un complot  tramé contre lui. L'objet du délit était une vidéo qui traînait sur Internet, où on se foutait ouvertement de sa tête sur une musique des années 80.

Je comprenais pas tout à ses histoires de broderie, alors il m'a montré l'objet du conflit...



Le clip m'a rappelé la dernière fois où j'ai confondu les champignons de Paris avec les champignons hallucinogènes de mon serveur... Résultat, on a du me gaver de whisky bien tourbé pour me faire retrouver les sensations de mes moustaches de raton !

Après ça, le type s'est mis à  boire du whisky jusqu'à plus soif et s'est enfui dans la pénombre de la rue... Je savais pas que faire du macramé aux Etats-Unis pouvait faire tourner la tête à ce point là...

Braindead : splatter movie, zombies et vomi...



Tiens, je me rappelle, un petit coup dans le tiroir, la dernière fois que j'ai voulu me faire une « dernière séance », comme Eddy Mitchell l'aurait bien dis, avant de tirer le rideau métallique du Pub, annonciateur de l'arrêt d'approvisionnement en cervoises et whiskys secs !

Deux bons gaillards, dont l'un était de mon sang, étaient restés là, hagards, mais néanmoins prompts à réagir au moindre mouvement !
Cela tombait bien, j'avais touché au bourbon, costaud, s'il en ait, afin de les abreuver d'un film que l'on pourrait qualifier de roi du splatter movie : Braindead !!!!

Braindead, c'est l'oeuvre d'un artiste aujourd'hui reconnu... En l'occurrence, Peter Jackson, père entre autre de l'adaptation colossale de « Lords of the Rings », qui titille ma fibre de culture celtique !
Ce petit filou avait déjà éveillé ma curiosité en réalisant à l'époque l'excellent « Bad Taste », bric-à-brac de film de zombie-extra-terrestre totalement barré (et pourtant, je n'en étais qu'à ma deuxième pinte!) Le film était bigrement inventif, filmé avec trois shillings, mais qui t'en rendais au moins dix au visionnage !



Effectivement, au détour des scènes d'introduction des personnages, on découvre le « supposé » puceau qui vit chez sa mère castratrice, la future déflorée « Paquita »...

Cela aurait pu se terminer là, seulement, vous auriez été déçu, nom d'un raton ?
Moi aussi.

Mais, que nenni, détrompe-toi, jeune pilier de comptoir ! Bien avant ces futurs roucoulades, le pitch du scénario se laisse déguster... Il se laisse déguster aussi bien que les longues litanies du jeune Fletcher, qui raconte au comptoir, totalement ivre, qu'il est la réincarnation de Saint Patrick, Bioman et Zardoz...

Un singe - rat aura, entre temps, fait son apparition . Capturé à Sumatra, et retenu dans un zoo, le bougre se met soudainement à violer des petits singes...Hey, mollo, c'est pas moi qui fait le scénario, ok? Il aura par là-même mordu la maman de notre héros, venu se dégourdir les esgourdes au son des cris de singes et de perroquets...

Celle-ci, pris d'une rage sans nom, partira dans une quête, celle de réduire tout son entourage en avaleur de Guinness à outrance, ou autrement dit... de Zombies !




A partir de là, il faut avoir l'estomac bien accroché !!
Dîner carnivore, engloutissement de clebs, scène d'arrachage de torse dans un cimetière avec un prêtre adepte du Kung-Fu (« Au nom du Seigneur, je vous botte le cul!! »), promenade de bébé-zombie dans le parc, qui finit en pugilat, encouragé par un poivrot sortant de notre Pub, j'en passe et des meilleures...

Souvenez-vous, à cet instant de mes deux piliers de comptoir. Ces fiers représentants du Pub, encore avec moi en cet instant, pourtant des durs-à-cuire, se sont retrouvés à vider tripes et boyaux... L'un dans le lavabo, l'autre à l'entrée de l'établissement devant le festival grand-guignolesque qu'est la scène finale du film, ode pure et simple à la boucherie... ou à la tondeuse....comprenne qui pourra.

Pour terminer, et parce que j'étais encore le seul debout à la vision du générique de fin, je vous conseille ( pour une fois, et Dieu sait que cela me fait mal, étant d'origine irlandaise!) de regarder ce film en version française. Le doublage est franchement exagéré, et donc, beaucoup plus fun, et donne lieu à des répliques inexistantes de la version d'origine, du genre : « j'ai des amis pédophiles très bien placés ».

Voila les amis, vous avez encore l'estomac bien accroché ? Il me reste quelques fonds de cuves à faire déguster. Après avoir vomi tes tripes de raton, tout est bon, surtout le houblon !



Les miracles du coin de table...




Ouh, par Saint Patrick, qu'elle a fait mal la dernière rincée de castor de la semaine dernière ! Résultat, une gueule de bois à faire pâlir les vieux loups de mer  les plus chevronnés. Mais je reviens en pleine forme, foi d'un raton ! D'ailleurs si on a fait une fête digne des plus grandes chevauchées fantastiques, c'était pour fêter un vrai miracle. Miss Leary, une de nos plus fidèles buveuses de cervoises corsées, a retrouvé la vue... ( article )

La pauvre dame était aveugle depuis ses 11 ans, ce qui ne l'a pas empêché de venir boire au comptoir à partir de ses 14... Normalement ici on ne sert pas les mineurs, mais quand on a vu la carrure de son père, ancien pilier de rugby, on a préféré faire une entorse au règlement, plutôt que d'éviter un éternel retour de la maréchaussée pour bagarre généralisée...

Le père venait de Nouvelle-Zélande et, tel un hobbit guidé par un sorcier blanc à longue barbe, il venait jusqu'au O'Kulte. Sauf que l'objet de la quête était plus liquide que solide. Sa pauvre fille, que j'avais dans ma vision de raton depuis quelques temps, est malheureusement devenue aveugle à cause d'une maladie dégénérative. Un peu comme le vieux Mac Callahan, devenu subitement sourd... Le pauvre, on est obligé de lui hurler à la corne de brume dans les oreilles pour savoir ce qu'on doit lui servir...

Et comme quoi tout accident bête peut avoir ses répercussions, c'est en se cognant sur le coin d'une table que la miraculée a retrouvé la vue ! Y'en a qui ont de la chance... Ici, quand on se cogne la tête sur une table, on loue la bienveillance du Service Médical des Urgences Ratonnes ( SMUR ) plutôt que celle du seigneur...








dimanche 2 novembre 2014

Un raton hors-pistes devient harpiste !




J'en ai vu des gens, faire des choses bizarres après avoir avalé quelques verres bien corsés. Parmi nos clients, on avait un mélomane : Ludwig van Raccooven... Un raton teuton, amateur de bonnes bières. Il avait eut vent de notre cuvée spéciale castor de 2010. Il faut dire que celle-ci a même le don spécial de détordre l'esprit d'un politicien...

Comme beaucoup de clients du O'kulte, il a vu sa toison de raton plus soyeuse que ce qu'elle n'était vraiment. Deux pintes corsées et c'était parti pour le remake de la chevauchée des Walkyries. Le type s'est mis à hurler des Schnell Schnell tout en arrachant ses vêtements en courant autour du comptoir.

On se serait cru à la bataille du Saint-Godet. Mon grand père, Martin O'Raccoon, y a laissé un bout de museau sur la baïonnette d'un castor germain... Mais ça c'est une autre histoire...

Bref, il en est que le pauvre Ludwig a été embarqué par la maréchaussée. On l'a retrouvé en train de délirer devant le service des espaces verts de Raccoon city, en train de jouer de la harpe avec les tuyaux d'arrosage... Je ne soupçonnait pas autant les répercussions délirantes de la cuvée castor... je saurais m'en souvenir pour le prochain contrôle fiscal...





samedi 1 novembre 2014

Privation et masturbation...

Un soir alors que je servais Jack O'Connell, il me raconta une histoire qu'il lui était arrivé lors de son voyage au States.

Ayant perdu son portefeuille, comme d'habitude, Il dut, en attendant des nouvelles de la banque, faire la manche pour trouver de quoi manger et surtout boire .... C'est alors qu'une femme s'approcha de lui avec une équipe de tournage pour un soit-disant reportage.

Soudain elle lui mit une couverture sur les genoux et se mit a lui astiquer sa belle queue touffue de raton. ( article )



Tout de suite je me suis dit sacré Jack pas avare de bêtise, sauf qu'il me montra la vidéo sur son téléphone portable.

C'est comme ça que j'ai passé 1 mois complet aux USA ....  Ils y font quelques bons whiskys !

Les voleurs de jambon


Pendant que certaines personnes fêtent Halloween, 3 clients d'O'kulte, sûrement ronds comme des queues de castor, se sont introduits chez un voisin pour y voler ............

DU JAMBON ET DE LA BIÈRE !!!!! 


Ils ont eux le droit a un bel article dans le torchon local ( article ...)


Glace à la viande



Quand j'ai entendu cette chanson pour la première fois, j'ai fait ma première crise de rongolepsie. Je me suis mis à baver par le museau  et  à ronger tout se qui se présentait à mes dents acérées. La jambe droite de Michael O'Connell, régulier du pub, s'en souvient encore... Depuis on le surnomme jambe de bois...

Ça c'est passé l'année dernière, pour l'anniversaire de Micky. On devait en être à vider les derniers fûts de la réserve... Puis soudain, Chris, mon serveur indésirable ( je le garde car c'est le fils du maire et que je tiens à mes subventions...), nous a balancé qu'il avait une '' petite friandise '' à  partager avec l'assistance...

C'est là que je vois les ravages de l'alcool, ca pousse vraiment à écouter n'importe quoi... Je suis tombé devant les limbes de l'enfer... Musique à vomir même les meilleures bières, effets spéciaux à faire vriller les moustaches des ratons les plus coriaces... J'ai fait un malaise...



Je crois que maintenant, j'y repenserais à deux fois avant qu'on me propose une  '' sucette à la viande '' ..;

Une tournée de trop pour la factrice...



La boite aux lettres du O'Kulte est une vraie grotte d'Ali Baba. On y trouve de vrais trésors... Lettres de relances sur la taxe du houblon, menaces contondantes sur raton-laveur  car la bière n'était pas assez fraîche... La factrice passe souvent boire un verre ici pendant sa tournée...

La bougresse ne tient absolument pas l'alcool, ça a déjà amené des situations dignes des meilleurs vaudevilles pour castors... Le maire de Raccoon city a d’ailleurs été ravi d'apprendre que sa femme loutre, envoyait des lettres passionnés à un mystérieux inconnu, pendant que monsieur dégustait de la bière au salon du raton que j'organise chaque année...

Malheureusement, ça fait une semaine qu'on ne la voit plus par ici... Elle est, à ce qui parait, internée à l’hôpital psychiatrique de Raccoon city... Vous parlez d'une histoire... Johnny Bigoode, un alcoolique notoire, dans un de ses grands délires, lui aurait tout simplement balancé la sainte semence en plein dans la figure pendant sa tournée de courrier ( article )... Faut dire que le garçon, à part sa patte droite, n'a pas souvent connu l'amour...


" Que voulez-vous que je vous dise sur cette histoire ? Cela fait des mois que je milite pour que les postiers portent le préservatif sur la tête ''

La pauvre ne s'en est pas apparemment pas remise. Ca fait maintenant un petit moment que la factrice ne vient plus partager un verre de l'amitié au comptoir. Heureusement, quelque part, j'aurais pas aimé que monsieur le maire apprenne pour moi et sa femme, je tiens à mes subventions, nom d'un raton !